Sur 4 millions de consultations,  l’AP-HP vise 1,2 million de rendez-vous pris en ligne chaque année. Doctolib revendique 19 500 professionnels de santé, 540 établissements et 8,2 millions de visites par mois sur sa plateforme, en France et en Allemagne.

L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) mise sur le numérique.

ð Le but : faciliter les démarches des patients et le travail de son personnel.

L’organisme a conclu un partenariat avec la start-up française Doctolib, spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé.

Grace à cet accord, les patients auront la possibilité de prendre un rendez-vous en ligne avec l’un des 9 000 médecins de l’AP-HP d’ici juin 2018.

Un partenariat issu de l’appel d’offres de l’AP-HP remporté par Doctolib à la mi-2016.

La prise de rendez-vous en ligne gratuite, accessible sur les sites ou applications mobiles de l’AP-HP et de Doctolib.

ð D’ores et déjà disponible pour 8 établissements de l’AP-HP (Antoine-Béclère, Bicêtre, Paul-Brousse, Saint-Antoine, Rothschild, Tenon, Trousseau et plusieurs services de Pompidou).

La fonctionnalité sera prochainement étendue à Avicenne puis «au rythme d’un centre hospitalier par mois», indique l’AP-HP.

Au total, le service sera proposé pour les 39 établissements de l’institution à l’horizon 2018.

En s’alliant avec Doctolib, l’AP-HP vise 1,2 million de rendez-vous pris en ligne chaque année, sur 4 millions de consultations.

ð Le coût du déploiement de ce dispositif est évalué «entre 1 et 2 millions d’euros sur la durée du marché (quatre ans)» par l’AP-HP.

Réduire le nombre de rendez-vous qui ne sont pas honorés

Grace à ce partenariat, l’P-HP  entend réduire le nombre de rendez-vous qui ne sont pas honorés, notamment via les SMS de rappel envoyés aux patients.

Pour Doctolib, une start-up lancée en 2013, cela devrait lui permettre de franchir un cap supplémentaire en proposant sa solution à une structure particulièrement importante.

A ce jour, sur sa plateforme,  la société regroupe 19 500 professionnels de santé, 540 établissements (cliniques privées, centres de santé et établissements privés à but non-lucratif) et 8,2 millions de visites par mois, en France et en Allemagne.

En janvier, l’entreprise a levé 28 millions de dollars pour renforcer ses effectifs.

ð Elle compte ainsi embaucher 150 employés en 2017 pour permettre à la société de lancer son service dans de nouveaux pays.

Un service et une application qui cette fois n’ont rien d’un gadget ! Une initiative salutaire qui mérite d’être signalée parmi la multitude d’applications souvent assez futiles !