07 Novembre 2017 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

L'évolution du métier d’avocat à l’ère du numérique : Des menaces mais aussi des opportunités, avec de nouveaux outils et de nouveaux marchés liés à l’IA.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 07/11/2017 à 23h00

A l’occasion de la Convention nationale des avocats qui s’est déroulé à Bordeaux et Libourne, 5.600 avocats ont échangé sur les mutations profondes qui bouleversent la profession : « il faut investir de nouveaux marchés et devenir des « avocats augmentés ». Des changements importants de l’environnement professionnel fortement impacté par le numérique et les réseaux sociaux.


La Convention nationale des avocats avait  pour thème les « nouvelles stratégies des avocats » à l’aune des changements qui affectent la profession.

Des métiers qui ne vont pas disparaître mais  tâches vont changer.

Contrairement aux conclusions de certaines études, Pascal Picq, paléontologue, a affirmé que les métiers n’allaient pas disparaître.

Selon lui, ce sont les tâches qui vont changer. Il faut donc que les avocats soient attentifs à deux choses :

-         Tout d'abord, une partie des tâches ne sera plus exécutée par des avocats : c’est le cas du travail de recherche de jurisprudence ou de recherches de données.

Ce travail est déjà ou sera mieux fait par l'intelligence artificielle, les chatbots ou autres cobots (robots collaboratifs) comme Pepper qui fonctionne déjà depuis 2 ans  au cabinet d’Alain Bensoussan et qui est par exemple capable de trouver une jurisprudence relative à la protection des ordinateurs.

« Il comprend, il apprend, il mémorise mais surtout il acquiert une expérience » indique Alain Bensoussan.

Mais, pour autant,  il ne faut pas craindre Pepper ou les autres types d'intelligences car les robots ne font que des choses pour lesquels ils ont été programmés.

Ensuite, il faut regarder les domaines où « l'on a besoin de vos compétences »  dans ce nouveau monde ; en effet, cet « espace digital darwinien a besoin du droit ».

Les métiers vont s’ouvrir et vont exiger des multi compétences.

C'est une bonne nouvelle à condition d'être acteur dans ce monde sinon d'autres acteurs prendront la place.

«Les domaines d’activité qui n’auront pas fait leur transition d’ici 2020 seront ubérisés »  a souligné Pascal Picq.

ð Stratégie, nouveaux marchés et relation client : Quels sont les voies à emprunter pour la profession ?

Christiane Féral-Schuhl, ancien bâtonnier de Paris, estime que le terme d’«ubérisation » est excessif et propose plutôt le concept de « mutations profondes ».

«Il faut adapter un véritable stratégie pour occuper le terrain et ne pas se laisser dépasser ». L'avocat ne peut plus exercer « comme avant ».

Aussi, va-t-il falloir « devenir des avocats augmentés ».

Il faut accompagner le mouvement des legaltechs et investir des domaines entiers où les avocats sont actuellement trop absents comme la cybersécurité précise l'ancien bâtonnier de Paris.

Christiane-Féral Schuhl estime que le client souhaite avoir un interlocuteur qui parle comme lui, échange comme lui, maîtrise comme lui un certain nombre d'outils.

Il ne faut pas non plus d’oublier d’avoir une stratégie globale incluant notamment les réseaux sociaux, insiste Pierre Berlioz.

Il ajoute également qu'il ne faut pas bloquer les innovations tout en évitant les dérives.

« Dans cette économie de la connaissance ce qui est important c'est l'alliance des intelligences, la co-construction »

Une autre voie possible : celle des de l'exploitation des données de jurisprudence.

« Si l’on avait la possibilité de rassembler toutes les décisions, de mettre en place une anonymisation et de créer nous-mêmes notre centre d'informations », explique Christiane Féral-Schuhl.

Les avocats disposeraient alors de données d’une valeur inestimable : La création de ces bases de données donnerait un avantage compétitif selon l'ancien bâtonnier de Paris.

Pierre Berlioz, professeur de droit et ancien conseiller du garde des Sceaux, estime de son côté qu'il faut être dans une alliance des compétences pour pouvoir réaliser cela car « dans cette économie de la connaissance ce qui est important c'est l'alliance des intelligences, la co-construction. C'est arriver à allier des compétences complémentaires de façon à obtenir cette prestation supplémentaire. »

Le ministère de la Justice aux côtés des avocats

Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a clôturé la séance plénière en indiquant que le Ministère de la Justice serait aux côtés des avocats pour les accompagner dans cette période de mutations profondes. « Internet est une vraie révolution dans la pratique judiciaire et dans le marché du droit ».

Elle a notamment fait observer que « la legaltech connaît aujourd'hui ses premiers développements. Les premières start-up du droit émergent et commencent à s'imposer.»

La Ministre souhaite avancer de « manière concertée et constructive » avec tous les acteurs de cet écosystème : les professionnels du droit, et donc les avocats, en particulier sur le big data et les enjeux de l'ouverture des données de jurisprudence.

D’après « Le Monde du Droit » Arnaud Dumourier


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