La banque a décidé de durcir encore le traitement appliqué à son activité de banque de détail en fermant des guichets, en réduisant de 20 à 14 ses plates-formes de centres de traitement (back-office) et en automatisant 80 % des processus internes entre l’agence et le back-office d’ici à 2020.  

-         Mais pour « accélérer la transformation numérique de son modèle », « améliorer l’expérience client, et offrir aux consommateurs de nouveaux services », la Société générale décide d’investir 150 millions d’euros dans différents projets innovants.

« Ce plan pourrait conduire à environ 900 suppressions de postes en complément des 2 550 déjà annoncées début 2016, portant leur nombre total à environ 3 450 à l’horizon 2020 »,  précise le groupe dans un communiqué.

Il y a deux ans,  la banque avait déjà annoncé une importante restructuration de son réseau, avec la fermeture de 20 % de ses points de vente à horizon 2020 mais elle  avait, jusqu’ici, pu réduire ses effectifs grâce à d’importants départs à la retraite, et en utilisant la mobilité interne au sein du groupe.

Mais, elle prévoit désormais, pour ce plan, de recourir aussi à des départs volontaires.

Dans le cadre de son plan stratégique pour 2020 « Transform to grow » (« transformer pour croître »), présenté, mardi 28 novembre, aux investisseurs, lors de l’Investor Day, la banque française a prévu la suppression de plus d’une centaine d’agences supplémentaires.

Ainsi, au terme du plan, l’enseigne ne comptera plus que 1 700 agences dans l’Hexagone, soit un réseau équivalent à celui de LCL (1 640 agences prévues en 2020).

 «Les dividendes vont pleuvoir pour les actionnaires, le régime sec et les suppressions de postes sont amplifiés pour les salariés ! », a réagi la CGT de la Société générale, en qualifiant l’Investor Day d’«exercice obligé», exclusivement tourné vers les analystes et les actionnaires, pour rassurer les marchés.

Mais, après la Société Générale, la BNP et LCL, BPCE a aussi annoncé mercredi des fermetures d’agences.

La banque est l'un des métiers qui a transféré le plus de tâches à ses clients comme par exemple les virements.

Tout cela, bien sûr grâce numérique et, parallèlement, en raison du développement des banques uniquement en ligne.

Pour autant la destruction de ces emplois verra-t-elle parallèlement, comme l’affirment certains, la création de nouveaux emplois  nouveaux aussi nombreux  (et « plus qualifiés » !) liés au développement du numérique ? On peut toujours l’espérer…..