62% des immeubles ayant passé un accord avec Free n'auraient pas été couverts après les 6 mois réglementaires de délais prescrits.

Selon Les Echos, de nombreux accords avec des syndics de propriétaires n'auraient pas été tenus.

Il semble que l'opérateur aurait délibérément  freiné son déploiement en zones denses.

On rappellera  que, suite à la signature d'une convention, le groupe, comme ses concurrents, a six mois pour déployer la fibre dans un immeuble.

Or, selon le quotidien, 62% des immeubles ayant passé un accord avec Free seraient dans cette situation.

Ce constat se retrouve dans de nombreux forums sur  consacrés à cette question : Free y est épinglé pour son inertie.

L'opérateur aurait d’ailleurs envoyé un courrier aux syndics concernés leur expliquant que : « le délai de six mois pendant lequel les travaux peuvent être effectués étant expiré, la convention est désormais caduque. Il vous appartient donc de vous adresser à l’opérateur d’immeuble de votre choix si vous souhaitez réaliser ces travaux »…. (sans commentaire !)

Cette situation est observée de près par le régulateur, et suscite un certain agacement  de la concurrence.

La concurrence se plaint régulièrement de la stratégie de Free :

Orange et SFR accusent Free de ne pas jouer le jeu en empêchant techniquement ses concurrents de se brancher à son réseau lorsqu'il équipe un immeuble.

En conséquence, les propriétaires n'ont plus le choix : c'est Free ou rien !

Les concurrents de Free estiment donc que celui-ci  ne respecte pas la réglementation en vigueur et ont donc chacun de leur côté déposé plainte auprès du régulateur.

85 000 logements dans 7000 immeubles seraient concernés par ce problème de mutualisation.