Suite aux vols de données dissimulés au grand public au cours de l'année 2016, (dont 1,4 million de Français touchés), Uber a été condamné par la justice américaine.
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Un an après le scandale des vols de données cachés aux autorités et à ses utilisateurs, la compagnie californienne Uber doit verser la somme de 148 millions de dollars à différents Etats américains
L'affaire remonte à l'année 2016, durant laquelle l'ancien PDG de la start-up, Travis Kalanick, avait occulté un piratage massif touchant pas de 57 millions d'utilisateurs (dont 1,4 million de Français). (1)
Révélée en novembre 2017, l'attaque concernait tant les clients que les chauffeurs : adresses, numéros de téléphone, nom et permis de conduire ont ainsi été dérobés, sans que les coordonnées bancaires ne soient arrivées dans les mains des pirates, affirmait le groupe à l'époque.
ð En France, 1,4 million de personnes ont été touchées.
Une fois le piratage dévoilé au grand jour, plusieurs Etats américains ont lancé des enquêtes, d'autres ont intenté des actions en justice.
Était également pointée du doigt la manière dont la firme avait géré la crise : l’ancien PDG, Travis Kalanick n'avait prévenu ni les autorités, ni les victimes. (1)
Un comble : il avait surtout discrètement passé une enveloppe d’un montant de 100 000 dollars aux hackers pour acheter leur silence et détruire les données...
La justice aura donc bien fait promptement son travail de l’autre côté de l’Atlantique en s’attaquant pour une fois aux véritables abus ou cynisme des grands groupes.
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