Dans le cadre du programme « Europe numérique », qui comprend la cybersécurité ou encore l'intelligence artificielle, l'UE a annoncé un investissement de grande ampleur.IL était temps !

Le Parlement européen a adopté, mercredi 17 avril, un budget d’investissement de l'ordre de 9,2 milliards d'euros, dans le cadre du programme « Europe numérique » destiné à faire en sorte  que l'ensemble des citoyens de l'Union européenne puissent bénéficier à la fois des compétences et des infrastructures nécessaires pour relever les défis numériques que leur impose leur vie professionnelle, et des besoins suscités dans leur vie privée.

L'idée de cet investissement, pour le Parlement européen, consiste à développer ce que l'UE appelle « le potentiel technologique du marché unique numérique. »

Selon les responsables du projet, ce marché pourrait créer quelques 4 millions d'emplois, chaque année, et rapporter 415 milliards d'euros à l'économie de la zone, dans le cadre d’un marché mondial aujourd’hui  dominé par quelques géants.

Pour Angelika Mlinar, députée démocrate et libérale autrichienne :          « pendant trop d'années, le secteur européen de la technologie a été à la traîne par rapport à des pays tiers tels que les États-Unis et la Chine »

Selon elle, une approche cohérente des États membres de l'UE permettra de rééquilibrer la demande grandissante de technologies de pointe face à l'offre disponible en Europe.

Les 5 principaux domaines identifiés par l'UE

Sur les 9,2 milliards d'euros débloqués par le Parlement au titre du programme « Europe numérique » :

-         2,7 millions d'euros ont été alloués pour le développement des superordinateurs (supercalculateurs),

-         2,5 milliards d'euros pour l'intelligence artificielle,

-         2 milliards d'euros pour la cybersécurité,

-         1,3 milliard d'euros pour assurer une utilisation globale des technologies numériques

-         et 700 millions d'euros pour les compétences numériques.

Toujours selon Angelika Mlinar. « Ce programme a été conçu pour s'attaquer au faible taux d'utilisation des technologies existantes. Nous investissons dans l'un des secteurs les plus prometteurs et les plus importants pour l'avenir de l'Europe ».