26 Octobre 2015 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

La SNCF veut accélérer la transformation de l’entreprise vers le numérique. Retour sur les 10 travaux d’Hercule de la SNCF ! (en manquerait-il deux) ?

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 26/10/2015 à 20h50

SNCF numérique

Un fonds d’investissement vise à accélérer la digitalisation de l'activité de la SNCF et à faire du numérique le levier principal de transformation de l'entreprise, au-delà de l'e-commerce et de la relation client.


La SNCF lance dix grands projets numériques pour les 18 mois à venir : Haut débit mobile, open innovation, maintenance des équipements…..rien ne semble échapper au nouvel appétit de la SNCF !

Le fonds Digital Ventures :

L’entreprise vient par ailleurs d'annoncer le lancement du fonds SNCF Digital Ventures dont l’animation et la gestion sont confiées à la société de gestion Hi Inov.

Fondée en 2012 par Pierre-Henri Dentressangle, Hi inov est la société de gestion en capital-innovation du holding patrimonial Dentressangle Initiatives.

Son premier fonds Hi inov 1, dont l’essentiel des 40 M€ de capitaux provient d’entrepreneurs de l’industrie et des services, cible les jeunes entreprises innovantes de l’économie numérique dans les domaines du e-commerce complexe,  des e-services, des médias numériques, de l’Internet mobile, des objets communicants, des technologies du point de vente et des logiciels SaaS  dédiés à la numérisation des entreprises.

Doté de 30 millions d’euros, le fonds investira prioritairement en France, en Europe mais aussi aux Etats-Unis et en Israël, dans de jeunes sociétés de l’écosystème numérique, pour des montants compris entre 500 000 et 4 millions d’euros.

Le fonds a pour ambition d’intervenir sur un large spectre de domaines avec la volonté d’investir dès que l’entreprise visée présente un intérêt direct ou indirect pour la SNCF.

Les nouvelles ambitions de la SNCF :

Guillaume Pepy, président du directoire de SNCF et Yves Tyrode, directeur du digital avaient présenté, le 10 février 2015, le programme baptisé «digital sncf» avec l’objectif d’accélérer la transformation de l’entreprise vers le numérique.

En juin dernier, le groupe de mobilités créait une plateforme de données ouverte en ligne (API) dédiée aux développeurs et aux start-up afin de développer de nouveaux services.

Pour Guillaume Pepy, «le groupe SNCF ne peut innover seul aujourd’hui. Il doit s’inspirer des acteurs de l’innovation, développeurs, start-up et s’associer avec eux afin de créer de nouveaux services pour les clients et faciliter aussi, en interne, le travail des équipes ».

Les dix grands projets numériques pour les 18 mois à venir.

ð Le haut débit mobile : le projet Net.sncf

« Aujourd'hui, deux voyageurs sur trois possèdent un smartphone, rappelle Yves Tyrode. Il faut donc une couverture 3G et 4G partout dans le train et en gare ».

 Pour ce faire, la SNCF s'engage sur trois actions :

 -D'abord, mesurer en mars la couverture de tout son réseau avec ses rames de test et partager ces mesures avec les quatre opérateurs mobiles et l'Arcep.

- Ensuite, faciliter l'accès des opérateurs à ses infrastructures pour qu'ils déploient leurs antennes, en commençant par le RER C.

- Enfin, proposer du wifi dans les gares à fort trafic et dans les TGV.

La SNCF a renoncé à la technologie satellite retenue il y a cinq ans et opte maintenant pour de la 4G associée à des répéteurs wifi dans les trains. Guillaume Pépy a précisé que l'accès au wifi sera gratuit.

Le déploiement est prévu pour fin 2016.


ð La co-construction et la co-réalisation : le projet co-co

La nouvelle application mobile a été développée avec plusieurs centaines d'utilisateurs.

« Il y a tellement de choses à faire que parfois, d'autres feront mieux que nous », estime Yves Tyrode.

Aussi, la SNCF décidé de s'ouvrir davantage encore à son environnement.

D'abord en ouvrant ses données de façon industrielle, par une offre d'API qui met les  horaires théoriques, temps réel et correspondances de tous ses trains à la disposition de développeurs tiers.


ð Une plateforme d'open innovation : le projet Store.sncf

La SNCF travaille déjà en partenariat avec des start-up, comme StoryLab qui déploie une bibliothèque numérique dans les TER de Lorraine et de Languedoc-Roussillon, ou l'israélienne Moovit sur son application de calcul d'itinéraire en transports en commun à Paris.

«Plus de 1000 start-up souhaitent travailler avec nous et plus de 500 applications ont déjà été développées par nos salariés », souligne Yves Tyrode.

Pour accélérer ces partenariats avec des start-up souhaitant utiliser ses données, la SNCF  met en place la plateforme de développement Store.sncf, une boîte à outils (API, charte graphique, règles de sécurité et d'ergonomie, outils de reporting...) permettant aussi de recueillir des avis d'utilisateurs.

Elle est ouverte aux développeurs internes, puis aux développeurs extérieurs à la société.


ð Un fonds d'investissement : DigitalSncf Ventures

La SNCF lance également un fonds d'investissement destiné à prendre des parts au capital de start-up innovantes du domaine du transport et du numérique.

Financé sur fonds propres, DigitalSncf Ventures est doté de 30 millions d'euros pour trois ans, une somme qui s'ajoute aux 450 millions d'euros budgétés pour l'ensemble du plan digital.

Il investira principalement dans des start-up françaises et européennes.


ð Des accélérateurs dans cinq villes : les "574"

A Paris, San Francisco, Lyon, Toulouse et Nantes verront le jour cinq accélérateurs à partir du mois de juin :

Y seront installés les équipes projets digitaux du groupe, des incubateurs de start-up ainsi que des centres d'expertises baptisés "Fabs" sur le big data, l'open data et les API, le design et les objets connectés et la robotique.

Le nom de ces accélérateurs, 574, est une référence au record de vitesse des TGV : 574,8 km/h.


ð Une appli pour les déplacements quotidiens : le projet Quotidien.sncf

La SNCF a identifié quatre « projets transformants », qui seront suivis d'une nouvelle vague de projets à cette échéance.

-         Le premier d'entre eux, Quotidien.sncf, a pour vocation de simplifier la gestion des trajets quotidiens des voyageurs au travers d'une application mobile.

Dans un premier temps, elle permettra de préparer son itinéraire et de disposer d'une information voyageurs, à Lille et Bordeaux à partir de fin février, puis dans dix autres villes.

Dans un second temps, à partir de juin, elle inclura l'achat en ligne.

Le titre de transport sur mobile sera ajouté au dernier trimestre 2015.


ð L'analyse de données : le projet Flux.sncf

Pour mieux piloter son activité, la SNCF entend collecter, structurer et analyser les données de déplacement des voyageurs en temps réel sur Transilien et TER.

C'est le projet Flux.sncf, qui doit apporter une meilleure connaissance des flux de voyageurs qui transitent dans les gares, ainsi que de leur parcours de porte à porte.

L’objectif est d’adapter le matériel au nombre de personnes transportées, à savoir les distributeurs, places de parking ou accès aux autres modes de transport.

ð  La documentation de la maintenance du matériel : le projet DSMat

La documentation de maintenance du matériel existe aujourd'hui principalement sur des supports papier (9000 documents au total) fastidieux, complexes  et volumineux.

La SNCF envisage d’équiper ses 10 000 agents de maintenance du matériel de tablettes sur lesquelles ils trouveront cette documentation, dématérialisée, structurée et tenue à jour plus facilement.

Un prototype est actuellement en test à Dijon et Strasbourg.

700 tablettes seront déployées dans plusieurs technicentres dans un premier temps, puis 8100 tablettes sur la totalité des 80 centres de maintenance pendant l'année 2016.


ð La dématérialiser la surveillance des installations : le projet maintenance réseau

Le quatrième projet « transformant »  de 2015 concerne la maintenance du réseau.

Il s'agit là d'équiper les agents chargés de surveiller les installations ferroviaires (voies, aiguillages...) de 1600 tablettes et de 11 800 phablettes, sur lesquelles ils pourront saisir sur le terrain les données issues de leurs observations.

Environ 12 000 agents sont concernés, qui pour l'instant renseignent ces informations sur papier avant de les ressaisir !


ð Le lancement le plus récent : la nouvelle application mobile de la SNCF

La nouvelle application mobile de la SNCF a été lancée le 28 janvier.

Elle rassemble les informations trafic théoriques et temps réel de tous les trains, les informations pour se déplacer d'adresse à adresse et plus seulement de gare à gare, et bénéficie des capacités de personnalisation permettant par exemple à l'utilisateur de consulter des informations sur ses trajets quotidiens.



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