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Tous les secteurs d'activité confondus, la transformation digitale des entreprises et organisations en général se traduit par l'émergence d'une « économie de la donnée », selon IDC. Dans son dernier livre blanc, IDC passe en revue l'intérêt des nouvelles solutions avec « un mix » Flash (1), Cloud, hyper convergence (2) ou encore l’approche « software defined& » (3).

Un récent livre blanc (octobre 2015) d'IDC, sous la signature de Sébastien Lamour, produisant des chiffres sur les tendances du marché, souligne comment le datacenter est au cœur de stratégies nouvelles dans un contexte de transformation où il faut anticiper les attentes des métiers, en innovant et en optimisant l'exploitation.

En ce qui concerne les investissements dans les technologies de stockage, IDC identifie ainsi 5 principaux environnements applicatifs, dont la sauvegarde et la restauration, la gouvernance des données, la récupération après incident (PRA).

Le cabinet d’études prévoit que les investissements annuels des organisations européennes devraient  passer de 9.000 péta-octets en 2014 à plus de 42.000 péta-octets en 2019.

Les entreprises évaluent toutes les nouvelles solutions

Il s’agit à la fois des systèmes intégrés, mais aussi les systèmes disques, des infrastructures full Flash (AFA – All Flash Array) (4) ou hybrides (HFA – Hybrid Flash Array), ainsi que les systèmes de bandes.

Pour les logiciels, les organisations se concentrent prioritairement sur la protection et la récupération des données, la gestion du stockage et la sécurité.

IDC souligne que les nouvelles technologies telles que le Flash (1) ou l'hyper-convergence (2) connaissent une progression majeure:

« Sur un marché mondial où les revenus des fournisseurs de stockage ont baissé de- 3.9% entre 2014 et 2015, EMC, le leader mondial avec 29.9% de parts de marché a connu une croissance de 211% sur sa gamme Flash XtremIO ».

L'étude montre que les technologies Flash « surperforment largement les technologies disques durs sur toutes les métriques» : Les performances seraient 10 et 100 fois supérieures.

Et les solutions « All Flash » s'inscrivent en 2ème position comme taux de croissance le plus élevé dans les prévisions d'IDC.

IDC préconise des mesures concrètes pour organiser une démarche de transformation de l'infrastructure de stockage et de protection des données, à commencer par la nécessité « d'identifier les technologies adaptées à chaque activité ».

Voir : http://fr.atos.net/content/dam/fr/documents/nos-offres/Atos-EMC-livre-blanc-IDC-transformation-infrastructures-stockage.pdf

 

ðLes dépenses dans les services d'accompagnement, de consulting notamment et de mise en œuvre de ces technologies de stockage sont prévues en augmentation de +4,6%, « soit un taux deux fois supérieur à celui des autres dépenses IT » selon IDC.

 

(1)           La mémoire flash est une mémoire de masse à semi-conducteurs ré-inscriptible, c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais dont les données ne disparaissent pas lors d'une mise hors tension.

Ainsi, la mémoire flash stocke les bits de données dans des cellules de mémoire, mais les données sont conservées en mémoire lorsque l'alimentation électrique est coupée.

Sa vitesse élevée, sa durée de vie et sa faible consommation (même nulle au repos) lui donnent une très grande utilité  pour de nombreuses. Ce type de mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui lui confère une grande résistance

Les disques durs électroniques (SSD) à haute durabilité sont utilisés dans l'espace de stockage externe, en combinaison avec des contrôleurs et des logiciels qui garantissent la fiabilité des charges de travail des entreprises.

Dans cet espace de stockage, les utilisateurs ont le choix entre :

-        La baie 100 % flash (AFA) : baie externe conçue des supports en silicium.

-         La baie flash hybride (HFA) : baie de disques classique spécialement conçue pour prendre en charge des volumes de stockage flash moins importants en tant qu'élément de mise en cache ou d'accélération, ainsi que des disques durs permettant de bénéficier d'une capacité à moindre prix.

 

ð Les principaux avantages de ces nouveaux supports sont les suivants :

 

-        Augmentation des performances de pratiquement toutes les applications grâce à des vitesses de lecture et d'écriture plus rapides.

-        Cette technologie permet également de réaliser d'importantes économies dans plusieurs domaines, notamment le matériel serveur, le refroidissement, l'électricité, la location d'installations et les licences de logiciels d'applications.

-        

 

(2)         L'hyper-convergence est un type d'architecture informatique matérielle qui intègre de façon étroitement liée les composants de traitement, de stockage, de réseau et de virtualisation. L'hyper-convergence permet une consolidation importante au niveau des centres informatiques.

 

(3)         Le software-defined networking (SDN) est un modèle d’architecture réseau qui ajoute un niveau d'abstraction aux fonctionnalités des équipements réseau (commutateurs, routeurs,...) afin de pouvoir les gérer de façon globale. La partie décisionnelle des équipements est séparée de leur partie opérationnelle et déportée vers un unique point de contrôle, le contrôleur du SDN, qui dirige l'ensemble de façon cohérente. Ceci permet de déployer le plan de contrôle sur des serveurs dont les capacités sont plus grandes que celles des commutateurs réseaux classiques. Enfin ceci  permet un développement de services réseaux à forte valeur ajoutée (équilibrage de charge, automatisation de configuration, planification, routage intelligent,...) affranchis des spécificités des équipementiers.

 

 

(4)         Un all-flash array est un système de disque de stockage à l'état solide qui contient multiples unités de mémoire flash à la place des disques durs conventionnels. La mémoire flash dénuée de pièces mobiles est un type de mémoire non volatile qui peut être effacé et reprogrammé en unités de mémoire appelées blocs.