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Développement et codage informatique : Un nouveau partenariat « public- privé » ? Le gouvernement a lancé, coup sur coup, deux hackathons

Photo Jean-Pierre Hourdeau

News

le 08/04/2016 à 18h30

hackathons

Deux hackathons :#CodeImpot lancé le 1er avril (!), un hackathon pour l’ouverture du code source du calculateur de l'impôt sur le revenu, et, un autre hackathon, organisé en fin de semaine pour développer des solutions permettant de mieux répondre aux attentes des usagers du CPA  (1) (compte personnel d’activité)


Le gouvernement nouveau fan des hackathons ? Surfer sur un phénomène de mode (mais le premier hackathon remonte à 1999!)? Ou un moyen d’utiliser à bon compte des compétences externes et  pallier certaines « carences »publiques ?

Les diverses administrations centrales et notamment Bercy avec leurs équipes imposantes (en nombre,  et en terme de compétences et de super diplômés) auraient-elles besoin de compétences externes et de sang neuf ? Ou cela constitue-t-il un moyen de pallier une certaine lourdeur administrative et un manque de flexibilité ?

Pour mieux comprendre sur ce phénomène, revenons sur les particularités de ces « nouvelles » pratiques.

Qu'est-ce qu'un Hackathon ? Développer en équipes à la fois concurrentes et collaboratives un projet informatique.

Contraction de « hack » et de « marathon », un hackathon est un vénement au cours duquel des équipes (de développeurs, mais aussi parfois de designers et de chefs de projet) doivent développer un projet informatique, en général un logiciel ou une application.

Cela, sur une période limitée, et généralement courte (une journée, une nuit, un week-end).

Il s’agit donc de coder rapidement quelque chose de « malin » (d'où le «hack»). Il s'agit aussi de développer de manière intensive, sans s'arrêter (d'où le marathon).

A l’issue de ces compétitions assez festives, un jury choisit et récompense des gagnants.

Les intérêts convergents.

-         Les développeurs: ils y trouvent, dans un contexte de compétition, mais aussi de camaraderie,  le moyen de se tester. Il peut aussi y avoir des récompenses attractives : de l'argent, des rencontres avec des fonds d'investissement, une place dans un incubateur...

 

-         Les organisateurs peuvent quant à eux trouver leur intérêt dans ces événements en y repérant des bonnes idées, des talents ou en y découvrant le un projet qu'ils pourront soutenir.

 

-         Les entreprises peuvent de leur côté y rencontrer leurs futurs collaborateurs.

Les firmes leader de la Silicon Valley organisent des hackathons, assez souvent en interne, mais pas seulement.

En France, de nombreux grands groupes en ont aussi organisé, comme Orange ou la SNCF.

L'école 42 en a aussi accueilli plusieurs par exemple ceux de  la Société Générale, Pernod Ricard, ou Axa.

L’apparition du phénomène :

Le principe des hackathons, dans leur forme actuelle, existe sans doute depuis l'essor de la micro-informatique, intimement liée aux hackers.

Le terme serait apparu en juin 1999, lors d'un événement organisé par des développeurs d'OpenBSD.

En ce même mois de juin 1999, fut organisé JavaOne, lorsqu'un défi avait été lancé pour écrire un programme en Java pour le nouveau Palm.

C’est dans les années 2000 que les hackathons ont vu leur popularité croître, alors que l'informatique et internet prenaient une place grandissante dans notre environnement grâce également à des développements rendus plus faciles, avec des outils plus accessibles, et un web sur lequel on pouvait désormais trouver rapidement du code adapté, facile à copier-coller.

La liste des Hackathons célèbres est désormais longue :

Ceux de Facebook figurent parmi les plus connus. Le réseau social en organise très régulièrement pour ses employés. Une règle est imposée aux participants : ils ne doivent pas travailler sur ce qui les occupe chez Facebook.

Plusieurs fonctionnalités phare du réseau social (like ou la Time line….) sont apparues à la suite de hackathons. Facebook est connu pour valoriser la culture du hacking.

Avant lui, Yahoo! a organisé, en interne, des «hackdays » depuis 2005.

Google ou LinkedIn en organisent aussi souvent pour leurs employés.

La liste est longue, car la pratique est courante dans la Silicon Valley et les entreprises du secteur informatique.

Récemment le hackathon de Salesforce organisé lors de son événement Dreamforce a fait l’objet d’une la récompenses inégalée (1 million de dollars !).

Aujourd'hui, le phénomène a pris beaucoup d'ampleur : il y a ainsi des hackathons organisés autour de l'open data par Washington capitale, pour divers objectifs, environnementaux, humanitaires ...

Le Gouvernement français conquis par le concept ?

Ainsi, très récemment, développeurs, économistes, fiscalistes ….notamment, étaient invités à se réunir pour créer des projets innovants basés sur le code source du calculateur de l'impôt sur le revenu, désormais en libre accès.

C'est une première pour l'administration fiscale : En effet, depuis le 1er avril, le code source du calculateur de l'impôt sur le revenu est disponible en libre accès.

Cela signifie que chacun peut désormais consulter les éléments du logiciel permettant  de fixer le montant de l'impôt des particuliers.

A cette occasion, le « hackathon » baptisé : #CodeImpot était organisé les 1er et 2 avril par la direction générale des Finances publiques (DGFiP) et la mission Etalab, au sein de la fondation Mozilla

L’objectif était de faire travailler ensemble des acteurs d'horizons assez divers (développeurs, économistes, fiscalistes...) autour de différents projets basés sur ce code source.

Pour cet événement, Michel Sapin, Ministre des Finances et des Comptes publics, Christian Eckert, secrétaire d'Etat chargé du Budget, et Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, étaient présents pour l’inauguration.

Le code source du calculateur de l'impôt sur le revenu disponible en libre accès

Le code source rendu  ainsi disponible peut être traduit vers de nouveaux langages et donner naissance à de nouvelles interfaces destinées au grand public : applications, pages web, tableurs...

Il peut également servir à des économistes pour tester des hypothèses relatives aux facteurs économiques et aux incidences de diverses mesures économiques sur notamment les rentrées fiscales , évaluer les politiques publiques ou encore réaliser des simulations de réformes fiscales.

Ainsi, lors du dernier (et premier) hackathon, les participants ont, selon les informations publiées sur le site gouvernemental consacré à cette opération, phosphoré sur plusieurs projets à partir de ce code source en libre accès:

-         une traduction du code en langage Javascript, qui peut fonctionner sans accès à Internet, pour les portables ou les tablettes par exemple,

-        un projet d'application mobile pour comparer son impôt avec celui d'autres contribuables aux caractéristiques proches, en utilisant des techniques de « big data »

-         un projet de visualisation graphique qui décompose le calcul de l'impôt (abattements, effets des réductions et crédits d'impôts…)

 

-         une optimisation du temps de calcul, qui permet de diviser par 1000 le temps d'exécution du code

 

-        un projet de lien entre le calculateur, le code général des impôts et les supports pédagogiques existants, pour le rendre plus accessible.

Cette mise à disposition du code source répondait selon le site gouvernemental à « une volonté de transparence, de pédagogie et de modernisation de l'administration fiscale ».

« Elle s'inscrit également dans le sillage du projet de loi pour une République numérique, dont l'article 2 comporte « un droit d'accès aux règles définissant les traitements algorithmiques utilisés par les administrations publiques et aux principales caractéristiques de leur mise en œuvre ».

Un autre hackathon gouvernemental sur le compte personnel d'activité à « l'école 42 »

En fin de semaine, ce hackathon organisé par le gouvernement permettra aux étudiants de développer des solutions afin de mieux répondre aux attentes des usagers du CPA.

Du vendredi 8 au samedi 9 avril, l'école 42 créée par Xavier Niel accueillera ce  hackathon organisé par le gouvernement pour développer des services hébergés sur la plateforme du compte personnel d'activité (CPA).

Souhaitée par la ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Myriam El Khomri, la compétition rassemblera ainsi une centaine de participants issus d’univers différents : des étudiants (Ecole 42, ENA, ESSEC, Cesacom et Université Paris Marne la Vallée), mais également des agents publics et des opérateurs (DGEFP, DGT, Dares, Pôle emploi, Caisse des dépôts et consignations), des acteurs  publics de l’innovation numérique (SGMAP), ainsi que des représentants du secteur du numérique et des RHs (LabRH, Cap  Digital, FING, Astrées, Ars Industrialis, Apec, Anact...).

Pendant 48 heures, les thèmes sur lesquels travailleront les étudiants seront variés et couvriront l’ensemble des usages du CPA :

-         construction d’un projet professionnel, financement de la formation, formes atypiques de travail (contrats courts, freelance).

A l’issue des deux jours, le jury distinguera les meilleurs projets qui seront mis en production pour enrichir la plateforme CPA.

 

(1)CPA : Le compte personnel d'activité est actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et en discussion avec le patronat et les syndicats.

Son objectif : sécuriser les parcours professionnels en permettant aux demandeurs d'emploi et aux salariés du secteur privé en CDI et en CDD de conserver leurs droits à la formation lorsqu'ils changent d'employeur.

L’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier2017.


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