03 Janvier 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Les ventes de cartes-mères ont chuté de -22 % en 2015.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 03/01/2016 à 22h40

carte-mère

Les particuliers et petits intégrateurs achètent de moins en moins de cartes-mères desktop. Une baisse nettement plus marquée que celle du marché du PC.


Les industriels taïwanais viennent de faire le point sur les ventes de cartes-mères, hors PC c’est-à-dire celles distribuées en direct auprès des clients finaux : des particuliers qui assemblent eux-mêmes leur machine, ou des assembleurs «professionnels».

La carte mère est le cœur de tout ordinateur. Elle est essentiellement composée de circuits imprimés et de ports de connexion, par le biais desquels elle assure la connexion de tous les composants et périphériques propres à un micro-ordinateur (disques durs, mémoire vive, microprocesseur, cartes filles…) afin qu'ils puissent être reconnus et configurés par la carte lors du démarrage.

C'est la carte principale d'un micro-ordinateur qui regroupe les circuits principaux, tels que :

Le micro-processeur ;

Les bus (lent et rapide) ;

La mémoire centrale.

Les connecteurs et les interfaces pour les périphériques.

Selon « Digitimes », hors PC, les ventes de cartes mères ont chuté de - 21,7 % en 2015, avec 54 millions d’unités distribuées.

Les deux plus gros acteurs du secteur, Asus et Gigabyte, arrivent à se maintenir, avec une baisse inférieure à -10 % des ventes en volume (un peu plus de 17 millions d’unités écoulées par chacun) et des profits quasiment inchangés, du fait d’une plus grande proportion des cartes-mères de milieu et de haut de gamme.

Les petits acteurs souffrent quant à eux : Asrock chute de plus de -20 %, avec cinq millions de cartes-mères vendues.

Asrock revient ainsi au niveau de MSI, qui a distribué, lui aussi cinq millions de cartes-mères, mais cède moins de terrain : entre -10 % et

-15 %. Certains petits constructeurs envisageant même de quitter le marché.

La moindre popularité des PC desktops pénalise la vente de cartes-mères.

Ce phénomène est amplifié par la montée des mini PC. Ces derniers s’accompagnent de formats spécifiques de cartes-mères, qui ne permettent pas un upgrade ultérieur par des offres tierces.

Petit à petit, les barebones (1) remplacent ainsi  les cartes-mères classiques.

 

(1)           Un barebone est la base constituante d'une unité centrale d'ordinateur : boîtier, alimentation électrique, carte mère et lecteur(s).

On y ajoutera les pièces principales: microprocesseur, mémoire vive, disque dur et, éventuellement en fonction de l'utilisation et des performances requises, une carte graphique, une carte son.

Les barebones permettent ainsi de construire une configuration « à la carte », en fonction des besoins de l'utilisateur.

Il existe aussi des barebones au format PC portables : Ils sont composés du boîtier (taille d'un portable « standard »), de l'alimentation électrique, de l'écran, de la carte mère, d’une carte graphique généralement performante, de la carte son et du clavier.

Il faut donc leur ajouter un disque dur, le microprocesseur, la mémoire vive et un lecteur ou graveur de disque optique.

La plupart des barebones à la mode depuis quelques années sont des bases pour mini PC), ce qui a introduit une confusion entre barebone et petit ordinateur.

Il est désormais courant d'utiliser le terme barebone pour désigner un mini PC.



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