04 Septembre 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Même si l'opérateur assure couvrir 69% des Français en 4G, certains clients de Free mobile vont être pénalisés par une réduction de débit dans certains cas.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 04/09/2016 à 21h00

Afin d'inciter Free à déployer plus vite son réseau, l'Arcep a insisté pour que l'accès à Internet des abonnés couverts via Orange soit réduit.


Depuis le jeudi 1er septembre, certains clients de Free mobile ont vu leur débit réduit, suite à un changement contractuel entre Free et Orange.

Pour disposer d'une couverture nationale dès son lancement, Free avait signé avec Orange un contrat d'itinérance :

Aujourd'hui encore, les abonnés qui ne sont pas couverts par une antenne appartenant à Free passent ainsi par le réseau 3G d'Orange.

Mais pour l'autorité de régulation, l'Arcep, la prise en charge des abonnés par ce réseau propre est insuffisante ; c’est aussi l’avis des concurrents Orange, SFR et Bouygues, même si Free s’efforce de respecter  ses obligations légales lui imposant de couvrir rapidement une grande partie du territoire après l'acquisition de sa licence mobile.

Selon le site Univers Freebox, environ 70% du trafic de Free Mobile est aujourd'hui effectivement pris en charge par des antennes de Free.

Ce taux d'utilisation progresse régulièrement depuis le lancement en 2012.

L’Arcep avait incité Orange et Free Mobile à introduire une clause incitative dans le nouveau contrat d'itinérance.

Conformément au nouveau contrat d'itinérance, le débit mobile des abonnés en itinérance a été réduit dès le 1er septembre 2016, et sera de nouveau amputé par étapes, en 2017 puis en 2020, pour atteindre le plancher de 0,38 Mbit/s.

A titre de comparaison, le débit maximal théorique de la 3G est de 42 Mbit/s, et celui de la 4G (LTE-Advanced) de 1000 Mbit/s.

Même si ces débits ne sont jamais atteints sur le terrain, l’écart entre ces performances montre les difficultés auxquelles risquent de se voir confrontés  une partie (certes faible) des abonnés de Free mobile, notamment en zone rurale, si l'opérateur n'installe pas d'antenne les desservant.

L'Arcep espère ainsi que Free, accélérera le déploiement de son réseau propre dans les zones qu'il ne couvre pas encore.

On notera que la qualité de service était souvent désastreuse lorsqu'ils étaient connectés via Orange avec un service bridé permettant à Free mobile de réduire ses redevances à Orange.

ð Free mobile couvre aujourd'hui 85 % de la population en 3G, et vise 90 % en 2018. Côté 4G, l'opérateur assure couvrir 69% des Français.

Mais la couverture 3G et 4G de Free mobile fait apparaître de larges zones blanches dès que l'on s'éloigne des villes.

Même en zone urbaine, les abonnés Free mobile se retrouvent parfois connectés à une antenne-relais d'Orange alors que le réseau Free est présent.

Outre le déploiement de son propre  réseau, Free va donc aussi devoir améliorer son service aux heures de pointe dans les zones denses.


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