12 Septembre 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Cyber Espionnage : les États-Unis étaient bien derrière le piratage de l'Élysée en 2012.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 12/09/2016 à 19h30

Selon l'ex-directeur de la DGSE, les États-Unis ont bien tenté de pirater l'Élysée pendant l'élection présidentielle de 2012. Mais la France n’en est pas de reste.


Lors d’une conférence tenue en juin 2016 devant les élèves de l'école d'ingénieurs Centrale-Supélec, Bernard Barbier, ancien directeur technique de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services secrets français, a fait plusieurs révélations sur des affaires de cyber espionnages.

Parmi ces « confessions » on trouve notamment une confirmation : ce sont bien les États-Unis qui étaient derrière la cyberattaque de l'Élysée en mai 2012 :

« Le responsable de la sécurité informatique de l'Élysée nous a demandé de l'aide. On a vu qu'il y avait un malware », raconte Bernard Barbier.

-         Un logiciel malveillant qui avait tenté, via un compte Facebook, de pirater les ordinateurs des collaborateurs de l'Élysée à des fins d'espionnage.

Avec les moyens d'analyse des métadonnées dont la DGSE dispose à l'époque, nous avons  pu remontrer la signature du malware, explique Bernard Barbier.

« J'en ai conclu, compte tenu de la complexité du malware que cela ne pouvait être que les États-Unis »

Après la passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, Bernard Barbier fut chargé d’aller faire une mise au point  auprès des dirigeants de la NSA : « A la fin de la réunion, Keith Alexander (le directeur de la NSA) n’était pas content. Alors que nous étions dans le bus, il me dit qu’il était déçu, car il ne pensait pas qu'on les détecterait ». Et il a ajouté : « Vous êtes quand même bons » se plait à rappeler Bernard Barbier

Bernard Barbier a profité de sa conférence pour révéler que la France avait  elle aussi mené une vaste opération d'espionnage informatique depuis 2009, notamment sur le Canada.

« Les Canadiens ont fait du « reverse » (remonter la trace informatique) sur un malware qu’ils avaient détecté. Ils ont retrouvé le programmeur ….Et, effectivement, c’était un Français. »

Dans ce domaine, l’espionnage de la National Security Agency (NSA) ne semble pas avoir de limites.

Des documents publiés par le site WikiLeaks montrent que les présidents français et des membres du gouvernement ont été espionnés par la NSA.

Présidents et hauts cadres français ont été mis sur écoute téléphonique depuis au moins 2006 afin de  recueillir leurs conversations professionnelles et même privées. Les documents divulgués par WikiLeaks donnent les détails de ces conversations des membres du gouvernement sur des questions politiques et financières critiques pour la France et la communauté internationale.

« On y retrouve la crise financière mondiale, la crise de la dette grecque, la gestion politique et le futur de l'Union européenne, les relations entre le gouvernement de François Hollande et celui d'Angela Merkel, les efforts des Français pour influencer la liste des dirigeants de l'ONU, l'implication française dans le conflit en Palestine, et le différend entre les gouvernements français et américain sur l'espionnage des USA en France » a révélé WikiLeaks.


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