18 Décembre 2017 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Sécurité : Gemalto passe sous pavillon Thales qui grille la politesse à Atos : En intégrant la dette de Gemalto, le coût total de l'opération s’élève à 5,6 milliards d'euros.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 18/12/2017 à 21h30

Gemalto est le numéro 1 mondial de la carte à puce et de la carte Sim. L'arrivée sur le marché de la technologie eSIM, la carte SIM dématérialisée, pesait  sur son activité depuis des mois (1).


Le spécialiste de la sécurité Thales a créé la surprise dimanche en prenant le contrôle de Gemalto pour 4,8 milliards.

Cette prise de pouvoir était  souhaitée à l'unanimité par le comité de direction de Gemalto.

Patrice Caine, le dirigeant de Thales, a indiqué que cette opération était étudiée depuis de nombreux mois.

Atos avait tenté une OPA à 4,3 milliards d'euros (46 euros par action), opération écartée par l'équipe dirigeante de Gemalto.

Les dirigeants de Thales se sont engagés à préserver l’emploi dans les activités françaises de Gemalto au moins jusqu’à fin 2019. Le groupe compte 15.000 employés.

Un des bénéfices de l'acquisition de Gemalto par Thales concerne le marché des drones, avec une solution de gestion de trafic.

Autre technologie apportée par Gemalto, un système de cloud computing dont pourrait bénéficier la branche militaire de Thales.

ð Thales souhaite ainsi devenir un géant mondial de la sécurité, et concurrencer Symantec, Cisco ou encore IBM.

« La R&D est et restera au cœur des activités de sécurité numérique de Thales et Gemalto. L'ensemble combiné emploiera plus de 28.000 ingénieurs, 3.000 chercheurs et investira plus de un milliard d'euros en R&D autofinancée » indique Thales dans un communiqué.

Au cours des trois dernières années, Thalès s'est renforcée dans les technologies numériques, en investissant plus de un milliard d'euros dans la connectivité, la cybersécurité, le big data et l'intelligence artificielle, grâce notamment à l'acquisition de Sysgo, Vormetric et Guavus.

La société est contrôlée par l'Etat français, avec 26% du capital, et Dassault Aviation pour 25%.

Avec la naissance d’un champion capable de rivaliser avec les géants américains, tels que Cisco ou IBM, la France peut  désormais s'imposer sur les marchés stratégiques de la cyber sécurité, de l'Internet des objets (usines connectées, aéronefs, véhicules autonomes…) et de l'identification.

Le marché reste toutefois très émietté et d'autres fusions pourraient intervenir.


(1)           Le retournement du marché des cartes SIM et le repositionnement d’Atos.

A l’origine des problèmes de Gemalto, le retournement du marché des cartes SIM, les cartes à puce insérées dans les téléphones mobiles et amenées à être remplacées par des e-SIM intégrées aux smartphones.

Au troisième trimestre, les ventes de cette activité ont chuté de -12 %, et ne représentent plus que 17 % du chiffre d’affaires de la société. Gemalto s’interrogeait sur sa capacité à prendre le prochain virage de l’innovation et à convaincre les fabricants de smartphones de faire appel à lui.

Autre activité en difficulté, les ventes de cartes de paiement à puce aux USA, les Américains ayant mis un coup d’arrêt aux commandes, pour écouler leurs stocks.

Pour Gemalto, cela s’est traduit par une chute de -25 % des ventes au dernier trimestre.

Mais l’entreprise reste rentable : en se diversifiant dans les documents électroniques pour les gouvernements, la sécurité des entreprises et l’Internet des objets, elle devrait générer entre 293 et 323 millions d’euros de résultat en 2017 pour un chiffre d’affaires stable de 3,1 milliards d’euros.


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