05 Janvier 2017 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

L’informatique (entre autre), trop coûteuse, plomberait les comtes d’ Autolib' . Un dérapage de 11 à 60millions d’euros.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 05/01/2017 à 21h00

Le Cabinet Eléasa réalisé un baromètre sur les pratiques numériques des salariés.  Il en ressort une image nuancée.  Si  Les actifs sont plutôt favorables au numérique, ils aimeraient que leur entreprise se penche sur le droit à la déconnection.  Confiants dans le numérique, les salariés veulent être mieux formés


Le Cabinet Eléas, spécialiste de la qualité de vie au travail et de la prévention des risques psychosociaux, a réalisé un sondage en ligne dont les résultats apportent un éclairage intéressant sur cette question.

Premier constat réalisé : 67,2 % des personnes interrogées déclarent utiliser les outils digitaux au moins 3 heures par jour en moyenne.

Cela représente quasiment la moitié de la journée de travail d’un employé.

A noter que 32 % des sondés déclarent utiliser le digital plus de 6 heures par jour. Ces derniers sont surtout les cadres et les professions intellectuelles supérieures.

Le sondage confirme ensuite que ces nouveaux outils mettent en cause l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

La généralisation du smartphone, et la mise des données sur le cloud ont rendu poreuse cette frontière.

Près de 37 % de la population active interrogée déclare utiliser quasi quotidiennement les outils numériques professionnels dans un temps «non pro ». Ils sont 26 % à le faire occasionnellement

Symétriquement, plus d’un actif interrogé sur quatre (27 %) déclare utiliser régulièrement les outils professionnels à des fins privées.

 Ils sont 45 % à le faire régulièrement.

Cette interpénétration des mondes professionnels et privés étant confirmée pour un nombre sensible d’actifs, il n’y a rien d’étonnant que 62 % d’entre eux indiquent avoir des attentes fortes envers leur entreprise en matière de droit à la déconnection.

Seulement 22 % des actifs indiquent que leur entreprise a pris des mesures pour limiter les usages des outils numériques en dehors du temps de travail.

A noter aussi pour 39 % de l’échantillon, les outils numériques offrent une flexibilité des horaires, quand 51 % pensent le contraire.

 Quel effet a eu la généralisation des outils digitaux sur le quotidien professionnel lui-même ?

Le numérique a-t-il appauvri les tâches ? Pour 59 % des actifs, le numérique est essentiellement un progrès.

 19 % estiment qu’il n’a pas fondamentalement changé leur travail et 15 % qu’il est d’abord une source de stress.

 Parmi les plus grands partisans du numérique, on trouve les jeunes qui sont 63,8 % à considérer le numérique comme un progrès, les cadres (62,9 %), les artisans commerçants et chefs d’entreprise (72,7 %).

A noter  que les plus chauds partisans du numérique exercent dans des activités immobilières (avec 84 % d’actifs qui le considèrent comme un progrès), alors qu’il est davantage vécu comme une source de stress dans les activités financières et d’assurance ou encore dans l’industrie manufacturière.

Pourquoi le numérique constitue-t-il un progrès ?

-         Pour 73 %, c’est parce qu’il est le moyen de travailler plus rapidement.

-         Pour 63 %, c’est un moyen de faire un travail de meilleure qualité,

-         Pour 52 % il aide à mieux communiquer

-         et 21 % qu’il facilite la relation avec leur manager.

 

Les stressés :

Parmi ceux qui le considèrent comme un facteur de stress : 41 % incriminent le fait qu’il crée un sentiment d’urgence permanente, quand 36 % considèrent que le numérique leur fait perdre du temps.

-         35 % regrettent qu’il donne à l’entreprise des moyens de contrôler leur travail,

-         28 % qu’il rend ce travail moins intéressant,

-         26 % qu’il détériore la relation avec le management.

-         17 % enfin estiment qu’il les empêche de se concentrer.

Une demande  de formation ou d’accompagnement

In fine, compte tenu de ces différents facteurs mis en évidence, les salariés sont plutôt demandeurs de formation ou d’accompagnement.

Conscients du caractère ambivalent des outils numériques, ils rêvent de mieux les maîtriser pour en faire des outils qui accroissent leur productivité sans augmenter leur stress.

ð Ainsi, 63 % des sondés disent avoir des attentes autour de la formation et 64 % autour de l’accompagnement.

Les 15-24 ans qui sont relativement les plus nombreux à demander des  formations (70 %), alors qu’ils sont plutôt dans la moyenne pour ce qui est de l’accompagnement (63%)  avec une envie d’apprendre toujours davantage.

Parmi ceux qui demandent un accompagnement, 64 % souhaitent acquérir de nouvelles compétences numériques.

A noter que  24 % aimeraient ainsi mieux gérer leur stress numérique pour être plus efficace.

ð Par ailleurs, si 9 % des actifs craignent que le numérique puisse menacer leur poste dans les trois années qui viennent, 53 % ont répondu qu’il transformait progressivement leur mission et 38 % ont considéré qu’il crée des possibilités d’évolutions professionnelles.


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