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La supériorité de l’informatique quantique sur les systèmes traditionnels : Google annonce que son ordinateur quantique battra les supercalculateurs avant fin 2017

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 02/07/2017 à 23h00

Google confirme qu’il pourra livrer avant la fin de l’année un système intégrant 49 qubits et ainsi montrer la supériorité de l’informatique quantique sur les systèmes traditionnels


Google est, avec IBM, une des sociétés paraissant les plus avancées en matière d’informatique quantique.

Google semble en mesure de tenir les objectifs ambitieux qu’il s’était fixé à la rentrée 2016 : assembler, avant fin 2017, un ordinateur quantique capable, sur un algorithme bien particulier, d’offrir des résultats qu’aucun supercalculateur classique n’est capable d’atteindre.

Démontrer ce que les scientifiques appellent la suprématie quantique sur les techniques actuelles.

Lors d’une conférence qui se tenait à Munich (Allemagne), Alan Ho, un ingénieur du laboratoire d’IA quantique de Google, a expliqué que la société travaillait  actuellement avec un système de 20 qubits offrant une « fidélité sur deux qubits » de 99,5 %, une mesure du taux d’erreurs que produit le processeur (sachant que plus ce taux est élevé, plus la fiabilité des calculs est importante).

En effet, les qubits sont très instables et sensibles aux perturbations externes (température, champs magnétiques…), la correction d’erreurs demeure donc un défi dans ce domaine.

Pour Google, la prochaine étape doit consister à bâtir une puce à 49 qubits supraconducteurs offrant une fidélité de 99,7 %.

Avec ce système, Google entend démontrer la supériorité de l’informatique quantique, sur un algorithme qui reste ardu pour les machines classiques : la simulation du comportement d’un arrangement aléatoire de circuits quantiques.

Selon Alan Ho, cette étape sera franchie avant la fin de l’année.

Jusqu’ici  le système quantique le plus puissant présenté par Google en 2015 ne renfermait que 9 qubits.

Contrairement aux bits classiques, qui stockent l’information sous forme de 0 ou de 1, les bits quantiques sont capables de prendre les deux états à la fois.

Qui plus est, deux qubits placés dans cet état dit « de superposition » peuvent être liés par un phénomène d’intrication quantique, ce qui signifie qu’une action menée sur le premier a des répercussions immédiates sur le second.

Ces caractéristiques qui doivent permettre de décupler les capacités de calcul des systèmes quantiques.

Google devance IBM ?

Avec l’arrivée de John Martinis, un chercheur de l’Université de Santa Barbara, en Californie, embauché par Google en 2014, les travaux de la firme sur le sujet apparaissent aujourd’hui comme les plus avancés pour la mise au point des premiers systèmes quantiques réellement exploitables.

IBM a, en mai,  dévoilé un processeur quantique de 17 qubits, que la firme  présente comme le plus puissant système quantique qu’il a sorti à ce jour.

C’est ce processeur qui servira de base aux systèmes quantiques qu’IBM veut commercialiser dans le cadre de son initiative IBM Q (Q pour quantique).

IBM semble donc, elle aussi, très déterminée à livrer rapidement des systèmes intégrant 50 qubits, susceptibles d’apporter des réponses à certains problèmes qui sont aujourd’hui hors de la portée des supercalculateurs classiques.


Voir notamment, par ailleurs :

Un processeur quantique d’IBM de 5 qubits accessible depuis son ordinateur ou un terminal mobile via une plateforme de cloud computing. - News - publié le 04/05/2016


Tester le Processeur quantique d'IBM : les testeurs disposeront d'une interface intuitive pour créer facilement des algorithmes et les faire tourner sur la puce.


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