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Répliquer le cerveau humain sous la forme d'un super ordinateur ? Les superordinateurs pourraient aider à lutter contre certaines maladies neuro dégénératives.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 05/06/2017 à 22h30

Un simulateur du cerveau humain pour comprendre et guérir les maladies neuro dégénératives ? Le « Human Brain Project »  pourra-t-il nous aider à répondre aux interrogations soulevées par la maladie d'Alzheimer ?


 Le « Human Brain Project »  est un projet scientifique d'envergure qui vise d'ici environ 2024 à simuler le fonctionnement du cerveau humain grâce à un superordinateur, et dont les résultats obtenus ont pour but de développer de nouvelles thérapies médicales plus efficaces sur les maladies neurologiques, qui affectent deux milliards de personnes à travers le monde.

La première phase du projet a débuté fin 2013, et durera 2 ans et demi, jusqu'à mi-2016.

Dans la pensée transhumaniste (1), la médecine du futur devrait nous permettre de réparer, voire d' «augmenter » l'Homme et d'accroître sa longévité en repoussant les limites de la vie.

Grâce aux biotechnologies ou les bio prothèses, on prévoit ainsi que chacun pourra maîtriser son corps et son esprit, afin de retarder le vieillissement et la mort.

L'un des projets phares du transhumanisme, supporté par l'Union européenne, consiste à répliquer le cerveau humain sous la forme d'un superordinateur.

Le « Human Brain Project » (2) pourra-il résoudre l'énigme de la maladie d'Alzheimer et nous permettre de la vaincre ?

Certains chercheurs le pensent, jugeant que les derniers progrès des biotechnologies nous montrent déjà le chemin. D'autres en doutent…

Le « Projet du cerveau humain », programme scientifique d'envergure, vise à simuler le fonctionnement du cerveau humain grâce à un superordinateur. (3)

L'horizon fixé est 2024. Il servirait à mettre au point de nouvelles thérapies médicales plus efficaces contre les maladies neurologiques.

Ce projet, mené par le neuroscientifique israélien Henry Markram, prévoit d'étudier le fonctionnement du cerveau par rétro-ingénierie (4), une approche consistant à étudier un objet pour en déterminer le fonctionnement interne ou la méthode de fabrication.

Cette réplique numérique d'un cerveau humain a été choisie en 2013 pour être l'une des deux « Initiatives phare des technologies futures et émergentes » de l'Union européenne.

Le coût total est estimé à 1,2 milliard d'euros, une somme considérable !

On notera que le projet de recherche Brain présenté en 2014 par Barack Obama, alors président des États-Unis, pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau, est évalué à 100 millions de dollars (environ 90 millions d'euros).

Un   « simulateur » permettant  de tester des hypothèses sur le fonctionnement normal ou pathologique du cerveau humain.

Ses concepteurs espèrent ainsi pouvoir mettre au point de tests de dépistage et de thérapies pour lutter contre la maladie d'Alzheimer mais aussi la dépression ou l'épilepsie.

Par ailleurs, le simulateur, avec ses schémas de connexion de dizaines de milliers de milliards de « neurones », constituera aussi de concevoir de futurs ordinateurs opérant comme des cerveaux humains, voire des robots intelligents.

Mais, en 2014, des scientifiques de France, d'Allemagne et de Grande-Bretagne ont publié une lettre ouverte à la Commission européenne, demandant non seulement un audit contradictoire du projet, mais une réorientation en profondeur de celui-ci, du fait de son manque de réalisme et de son coût important.

Ces scientifiques estimaient qu'il faudrait bien plus d'équations que prévu pour simuler le comportement d'un cerveau entier.

Selon les critiques, le modèle de cerveau du Human Brain Project devrait en effet inclure au moins 10 000 milliards de variables ! Or l’on ne disposerait pas encore d'un modèle de compréhension du cerveau permettant agréger correctement un tel volume de données informatiques.

La lettre ouverte des scientifiques a entraîné en 2015 une réorientation du Human brain project.

Celui-ci doit désormais déboucher sur des résultats concrets en neurosciences cognitives, l'utopie d'un futur homme passant au second plan.

 

(1)           Voir notamment :


Google veut-il «euthanasier la mort »? Le «transhumanisme ». Analyse du Docteur Laurent Alexandre auteur de «La mort de la mort » (JC Lattes). - News - publié le 20/10/2014


Google s'intéresse de très près aux questions de santé et de génétique. On sait que  son dernier projet est  d’étudier des milliers de génomes pour prévenir des maladies.En somme, le géant d'internet souhaiterait  s'attaquer à  la question de la maladie et de l'immortalité.

(2)          


Des scientifiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne sont parvenus à reconstituer puis à stimuler sur ordinateur un morceau de cerveau de rat. - Dépannage, réparation, installation et maintenance informatique à domicile Paris 14ème 75014

Reconstituer sur ordinateur le système neuronal : un exploit désormais possible ? De nouveaux moyens pour étudier le traitement de l'information et les mécanismes de la mémoire. - News - publié le 13/10/2015


Des scientifiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne sont parvenus à reconstituer puis à stimuler sur ordinateur un morceau de cerveau de rat.

(3)           

 Le projet « Blue Brain » a pour objectif de créer un cerveau synthétique par processus de rétro ingénierie.

Fondé en mai 2005 à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, ce projet étudie l'architecture et les principes fonctionnels du cerveau.

 

(4)    La rétro ingénierie (en anglais « reverse engineering »), appelée également rétro conception, ingénierie inversée ou ingénierie inverse, est une étude technologique consistant à étudier un objet ou un produit informatique existant, afin d’en déterminer le fonctionnement interne et/ou la méthode de fabrication.

Dans le cadre informatique, la rétro ingénierie consiste à analyser un programme existant, sans possession du code source.

La rétro ingénierie peut viser différents objectifs : les finalités de la rétro ingénierie pourraient tout simplement être de comprendre le fonctionnement d’un logiciel, afin de pouvoir l’utiliser correctement, de le modifier, ou de s’assurer de son bon fonctionnement. Ensuite, une entreprise peut avoir recours à la rétro ingénierie pour créer un nouveau dispositif ou logiciel informatique, ayant les mêmes fonctionnalités au modèle existant, sans violer les droits du propriétaire du brevet.


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« GAFAM » : La direction du numérique de l’Education nationale ne voit plus aucune opposition à l’utilisation des services web des grands acteurs américains du numérique dans les écoles françaises. - News - publié le 05/06/2017


Google Classroom, iCloud, Facebook et autre Office 365 auraient parfaitement droit de cité dans les salles de cours, selon le directeur du numérique à l’Education nationale (DNE), qui écrit « il n’y a pas de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du web » (les GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).

Quels smartphones Android sont les plus sécurisés ? - News - publié le 04/06/2017


Google a établi la liste des 42 terminaux Android pour lesquels une majorité d'utilisateurs disposent de correctifs de sécurité de ces deux derniers mois.