Elon Musk voudrait-il nous transformer en « cyborgs » et implanter des informations dans notre cerveau, directement, grâce à une interface homme-machine ? Entre neuro sciences,  déjà en marche et science-fiction.

Elon Musk est un entrepreneur qui ne recule devant rien, avec ses Tesla et ses travaux tournés l'énergie solaire, l'espace avec SpaceX  notamment (1).

Elon Musk avait déjà été aussi l'un des premiers investisseurs de Deep Mind, la start-up spécialisée dans l'IA à l'origine du logiciel AlphaGo qui a été rachetée par Google (2).

ð Elon Musk  s’intéresse désormais à notre cerveau avec Neuralink.

La dernière folie du milliardaire visionnaire digne de la science-fiction la plus pure ?

Selon The Wall Street Journal, la dernière  invention d'Elon Musk s'appelle Neuralink.

L'entreprise, qui vient d'être créée par le milliardaire fondateur de SpaceX et Tesla vise, entre autres, un autre domaine, celui des neurosciences et, aussi, l’intelligence artificielle.

Musk n'aurait toutefois pas, avec Neuralink, l'intention de créer une Intelligence Artificielle.

Le nouveau cheval de bataille d’Elon Musk s’inscrit en tout cas dans la tendance du transhumanisme qui règne dans la Silicon Valley, avec l’ambition d’améliorer l’humain en le modifiant : si la science ne devrait pas nous permettre, sans doute, d’accéder à l’immortalité, malgré les espoirs de Google avec Calico, les nouvelles technologies pourraient prolonger notre existence et la transformer radicalement.

Ce que l’on sait pour le moment, c’est que la société Neuralink a été enregistrée en juillet 2016 en Californie en tant que « compagnie de recherche médicale ».

ð Sur les réseaux sociaux, Elon Musk a déjà eu l’occasion d’évoquer un  « lacet neuronal » sans entrer plus avant dans les détails.

« La limitation fondamentale c’est l’entrée-sortie. Nous sommes déjà des cyborgs, c’est-à-dire que nous avons une version partiale ou numérique de nous-mêmes dans nos mails, nos réseaux sociaux et les autres activités, et nous avons, à la base, des superpouvoirs avec nos ordinateurs, nos smartphones et leurs applications », déclarait-il en début d’année lors d’une conférence.

Et d’ajouter:« Nous sommes limités par notre système d’entrée-sortie, notamment du côté sortie (….). Par conséquent, il y a plusieurs degrés de différence entre nos systèmes d’entrée et de sortie. Nous fusionner efficacement d’une manière symbiotique avec l’intelligence artificielle nous amènera à dépasser ces limites, en utilisant une sorte d’interface directe, un lacet neuronal ».

L’interfaçage entre l’humain et la machine demeure un gros point d’interrogation : de quelle façon cela se fera-t-il ?

Par le biais d’un casque bardé d’électrodes qu’il faudra revêtir pour se brancher à son PC ?

Faudra-t-il passer par l’étape de la chirurgie et les placer directement dans le cerveau ?

Sans doute s’agira-t-il de la phase ultime du développement de Neuralink.

Une interface homme-machine :

Il s'agirait donc, quoi qu’il en soit, de construire une interface homme-machine qui permettrait d'implanter dans le cerveau des informations.

Cela rappelle Matrix (3) et la manière dont les héros s’appropriaient différents modes opératoires.   

Si Musk, estime, peut-être,  que nous  devrions tous devenir des cyborgs, et, rêverait de pouvoir implanter n'importe quelle connaissance dans le cerveau de chacun de nous, cette possibilité reste aujourd'hui du domaine de la  pure fiction.

Déjà des applications pour ce type d'interfaces.

Plus sérieusement, des chercheurs mènent en effet  déjà aujourd'hui des expérimentations  sur les effets, sur la santé, de la stimulation électrique du cerveau.

Les maladies neurodégénératives, notamment, mais également les problèmes tels que les troubles comportementaux ou les troubles obsessionnels compulsifs en tireraient des bienfaits non négligeables.

C'est sans doute ce que vise, en premier lieu, Neuralink.

A suivre… !

(1)           Voir notamment :