L’intelligence artificielle a fait des progrès énormes dans l’interprétation de l’imagerie médicale. Des chercheurs ont établi son taux de réussite à 87% alors que celui d'un médecin est de 86%.

D’après Alastair Denniston (membre de l’Université Hospitals Birmingham et du NHS foundation trust) et son équipe, l’intelligence artificielle est désormais capable de réaliser un diagnostic médical avec autant, voire plus de précision qu’un humain.

Ø Dans le domaine de la santé, les réseaux neuronaux sont capables de véritables exploits .

Des chercheurs américains ont rédigé une étude qui tend à montrer que l’intelligence artificielle pourrait permettre aux médecins et chercheurs  de consacrer une partie de leur temps pour d’autres tâches que les diagnostics médicaux.

Laisser l’intelligence artificielle interpréter l’imagerie médicale.

Cette technique repose sur le deep learning et le machine learning.

Les algorithmes sélectionnent les caractéristiques des diagnostics médicaux et apprennent à les classifier.

L’intelligence artificielle pourrait ainsi se focaliser sur l’établissement des diagnostics médicaux alors que les médecins pourraient se concentrer sur les entretiens avec leurs patients.

Ainsi, le gouvernement britannique vient d’annoncer  un financement de 250 millions de livres sterling, soit 282 millions d’euros, pour favoriser le développement de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé.

Les chercheurs ont mis en commun les résultats de 20 000 études menées sur le sujet.

Sur 14 études considérées comme étant «de bonne qualité», il est apparu que les systèmes de deep learning détectent avec un taux de réussite de 87% l’état pathologique d’un humain. Pour les médecins,  le taux est de 86%.

De plus, l’IA accorde son feu vert pour un traitement adapté dans 93% des cas alors que les médecins ne le font que dans 91% des cas.

Cette approche s’est donc révélée particulièrement prometteuse pour le diagnostic de nombreuses maladies, notamment des pathologies comme des cancers et des maladies oculaires.

Pour le docteur Xiaoxuan Liu, auteur principal de l’étude : « il y a évidemment encore de nombreuses zones d’ombre au sujet de la performance de l’intelligence artificielle sur les diagnostics médicaux liés aux humains ».

 « Pourtant notre message est très clair : l’IA est capable de d’établir des diagnostics de manière aussi qualitative, voire plus qualitative qu’un humain ».