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Selon le magazine Wired l’ordinateur quantique utilisé par Google (1), la NASA et l’Association universitaire de la recherche spatiale américaine vient de doubler sa puissance. Pour Google, une machine beaucoup plus rapide que les ordinateurs qui gèrent aujourd’hui ses recherches sur Internet.

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Le qubits ou « bit quantique » est l’unité de base de stockage de l’information pour les ordinateurs quantiques, comme les bits pour les ordinateurs utilisés de nos jours.

Un bit est soit « allumé » (avec  la valeur 1), soit « éteint » ; il contient alors la valeur 0.

Les deux états, 1 et 0, sont exclusifs.

Par contre, les qubits peuvent, en même temps, avoir les deux valeurs. Cette possibilité permet d’envisager des performances spectaculaires dans certains calculs, encore confinées dans les limites des laboratoires.

Un ordinateur quantique nommé« D-Wave » : une « Nouvelle frontière » technologique

La technologie quantique est complexe : elle doit être protégée du champ magnétique terrestre et certaines parties réfrigérées à presque 0 °C.

Des chercheurs de l’université de Californie du Sud ont démontré que l’ordinateur construit par D-Wave  se comportait « au-delà de la physique classique », vers une nouvelle frontière technologique.

Cet ordinateur quantique, nommé « D-Wave », est construit par la société canadienne D-Wave Systems.

Il est hébergé dans le centre de recherches Ames de la NASA, à Moffett Field, en Californie, près du siège de Google.

Cette augmentation de capacité s’est faite sans une augmentation significative de sa consommation énergétique , ce qui serait impossible avec un ordinateur classique.

Cette modification du D-Wave se situe dans le cadre d’un contrat d’une durée de sept ans conclu avec D-Wave Systems permettant de mettre à jour régulièrement l’ordinateur quantique.

Google espère ainsi disposer d’uneune machine beaucoup plus rapide que les ordinateurs qui gèrent aujourd’hui ses recherches sur Internet.

Google met régulièrement en compétition celui-ci contre des ordinateurs classiques pour mesurer ses performances.

L’ordinateur quantique gagne parfois, avant que la technologie classique ne vienne rattraper son retard.

(1)           Voir :

Google se lance dans la création d'un ordinateur quantique. Les bits quantiques doivent d’augmenter considérablement leur puissance de calcul. - News - publié le 04/09/2014 Associé jusqu'ici  à la NASA et l'USRA au sein du Quantum Artificial Intelligence Lab (Laboratoire d'intelligence artificielle quantique), Google qui partageait l’accès à l’ordinateur quantique, a décidé de poursuivre seul ses recherches et de construire un nouvel ordinateur quantique.