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L'infrastructure bas débit consacrée à l'Internet des objets est en pleine phase de développement en France. Orange annonce qu'il commencera à déployer son réseau LoRa (1) à partir de 2016.

Orange annonce à son tour le lancement d’un réseau pour l'Internet des objets.

Après Sigfox en 2012, Bouygues Telecom au printemps 2015, puis Qowisio cet été, Orange  a décidé de sauter le pas avec un réseau « Low Power Wide Area » reposant sur la technologie LoRa (comme Bouygues). (1)

 Celui-ci sera progressivement ouvert  à partir du premier trimestre 2016. Avant ce déploiement, Orange a déjà expérimenté la technologie LoRa à Grenoble avec plus de 30 entreprises.

On sait que «  L'IoT » figure dans les fondamentaux du plan de développement quinquennal de l'opérateur.

Cette stratégie comporte également la vente d'objets connectés, que l'on pourra de plus en plus tester dans ses boutiques nouvelle génération ainsi que  l'agrégation et le traitement des données issues de ces objets. D'ici trois ans, il espère réaliser 600 millions d'euros de chiffre d'affaires grâce à l'Internet des objets.

Il ne manquait que l'infrastructure pour finaliser le projet.

Pour le PDG Stéphane Richard  qui s’appuie sur une étude prévoyant qu'il y aura plus de 25 milliards d'objets connectés dans le monde en 2020, « le développement de l'Internet des objets s'annonce comme une lame de fond dans les années à venir ».

D'autres études prédisent  que les communications mobiles classiques deviendront, à ce stade, minoritaires comparé au volume de données échangés par les objets.

(1)           Voir :

Bouygues télécom met l’accent sur l’internet des objets avec « LoRa » (long range). - News - publié le 27/03/2015 Bouygues Telecom mise beaucoup sur les objets connectés, un marché qui devrait s’envoler  durant ces prochaines années.

Big data et Internet des objets : vers une multiplication des applis. Avec quels services ? Une analyse de l’IDATE. - News - publié le 09/09/2015 Selon l'IDATE (1), l’on comptera en 2020, 80 milliards d’objets connectées, contre 12 milliards en 2012 avec, à la clé, des volumes colossaux de données à analyser grâce aux technologies de Big data.